La transplantation de l’herbe

La transplantation du cannabis

La transplantation est une opération qui rend les plantes plus robustes. Elle n’est pas absolument nécessaire mais peut présenter certains avantages pour ceux qui voudraient se livrer à la culture en chambre (ou en plein air mais en petite quantité).

La transplantation des pousses se fait quand la première paire de feuilles dentelées s’est bien développée (ou plus tard si vos récipients sont plus gros que la normale et que, pour une raison ou une autre, vous devez les transplanter plus tard).

Veillez à ce que les pousses ne soient pas transplantées trop près les unes des autres (ce qui aurait pour conséquence de favoriser le développement de plantes mâles). Si vous les transplantez dans des pots, il vaut mieux que ceux-ci aient un diamètre d’environ 30 cm (et une profondeur de 30 cm également).

Les gros seaux de peinture qu’on trouve sur les chantiers font l’affaire.

Il paraît que la terre dans laquelle pousse et se développe la graine (avant la transplantation, donc) doit être identique à celle dans laquelle elle sera transplantée, mais l’important n’est pas là : il faut surtout que les deux terres (au cas où elles seraient différentes) soient à peu près neutres.

Les boutiques de jardinage vendent des pHmètres pour mesurer la neutralité (ou le degré d’acidité du sol). Veillez à chauler votre terre (à y ajouter de la chaux) au cas où celle-ci serait acide.

Au moment de la transplantation, humectez d’eau la terre du petit récipient afin que lorsque vous retirez la terre contenant la pousse dudit récipient, cette terre ne se barre pas dans tous les sens. Il est important que les racines de la pousse ne soient pas mises à nu!

Déposez la motte de terre contenant la pousse dans le trou préparé à cet effet en veillant à ne pas toucher à la pousse elle-même. Evitez tout choc à votre pousse lors du transfert.