MALE ET FEMELLE

MALE ET FEMELLE

Je vous conseil d’enlever les plantes mâles de votre culture des que vous les repérer,pour 2 raisons principales. La première est que les plantes mâles ne se fumes pas,ce qui veut dire que ces plantes utiliserons de l’espace et du temps pour rien. La deuxième est que les plantes femelles ,une fois pollenisé par les plantes mâles,utilisent de l’énergie pour former les graines au lieu de l’utiliser pour produire de la résine. Sachez que que chaque plant supporte la capacité d’être mal ou femelle quelle que soit son apparence du moment. Sous certaines conditions hostiles,il se peut que la plante mette en route un mécanisme de survie assez surprenant,qui consiste en un développement des 2 sexes (mâle et femelle),sur un même plant,ces plants sont appeler hermaphrodite.

Le Cannabis femelle

Les femelles survivent aux mâles de 3 à 5 semaines, fait qui reflète en partie la plus grande complexité de leur cycle de vie.

Les fleurs femelles ressemblent encore moins à des fleurs conventionnelles que les fleurs mâles. Cette fleur est structurellement très simple et consiste en un pistil duveteux entouré de feuilles spécialisées formant comme une petite coupe (ouverte et pointée vers le haut) d’où l’extrémité du pistil, et ses deux styles, émergent pour recueillir le pollen. Ce pistil constitue l’ovaire de la femelle cannabis, il ressemble à un oeuf de termite légèrement aplati (une fois épluchées quelques unes de ses feuilles de protection).

Bien que les fleurs femelles poussent à l’origine par couple, une fleur de chaque couple meurt au moment de la fertilisation.

Les fleurs femelles sont groupées plus ou moins étroitement ensemble, ces grappes de fleurs (et de feuilles) atteignant souvent des dimensions impressionnantes -en particulier au sommet de la plante.

Une plante femelle, à maturité, pèse environ deux fois plus qu’un plante mâle. Elle a plus de feuilles par grappe (de feuilles) et plus de grappes de feuilles qu’un mâle.

Pendant que les mâles mûrissent et se préparent à larguer leur pollen, les femelles approchent de leur période fertile : leurs fleurs subissent des modifications qui les préparent à l’acte reproductif. Les cosses s’ouvrent légèrement de façon à ce que le pistil et les styles puissent émerger. Les variations de température peuvent avoir des effets négatifs sur les organes sexuels. Après la pollinisation, comme nous l’avions déjà fait remarquer, une des deux fleurs de chaque couple de fleurs avorte. La survivante peut alors tirer sur l’énergie de la plante et les graines se développer.

Celui qui voudra obtenir de bonnes graines devra laisser ses femelles en terre pendant plus de deux semaines au moins après la floraison, faute de quoi ses graines seront immatures.

Même au cas où celles-ci parviendraient à germer, elles ne pourraient produire tout au plus que de faibles plantes sans grand intérêt pour le fumeur.

Néanmoins, le fait de laisser vos femelles en terre au-delà du moment de la floraison, a tendance à diminuer la puissance (de défonce) de la résine. Ceci du fait qu’une bonne partie de l’énergie de la plante est occupée à produire des graines viables.

Le choix du moment de la moisson est donc très important. Pour une puissance de résine maximale, la plante femelle devra être moissonnée avant que la tige ne pâlisse et perde sa texture lisse et brillante; pour obtenir des graines extra, la plante ne doit pas être arrachée avant que ses feuilles soient tombées et que les graines dans leur cosse fassent un bruit de grelot.

Le compromis doit s’établir quelque part entre ces deux stades. Il faut compter dix jours environ après la floraison des femelles dans un environnement normal.

Le Cannabis mâle

Les plantes mâles (moins touffues), bien que moins puissantes et de ce fait moins désirables que les femelles, se caractérisent par de nombreux traits qui devraient nous être d’un grand intérêt.

Les fleurs mâles, vert-jaune, se développent sous forme de petites bourses tombantes attachées près des fourches des branches et, plus bas, près de la tige.

Après que la fleur se soit ouverte, cinq petites étamines s’ouvrent et laissent pendre, au bout de ce qu’on appelle des fils de la Vierge, les anthères. Ce sont les anthères qui dispensent le pollen quand vient le moment de la fertilisation, aussi est-il assez facile de deviner l’approche de ce divin moment en observant si oui ou non les anthères sont gonflées à craquer. Vous serez capables de savoir quand les anthères seront tout à fait déployées : leurs surfaces commenceront à montrer de petits grains de pollen blanc environ 12 heures avant le largage du pollen. Un autre indice réside dans les petits poils situés sous le revers des feuilles et qui deviendront gonflés près de leur base.

Les mâles produisant moins de chlorophylle que les femelles, ils sont capables de se développer avec moins de lumière. Dans l’optique de la tendance à la survie du chanvre, nous verrons plus loin que l’une des conséquences d’une diminution de la quantité de lumière que reçoivent les plantes sera une augmentation du nombre des plantes mâles.

De même, les mâles s’adaptant plus facilement en sol légèrement acide que les femelles, un sol acide donnera des récoltes où prédomineront les plantes mâles.

Il existe une idée selon laquelle les plantes mâles seraient inutiles du point de vue « défonce ». Il est vrai que les mâles ont une bien moins grande puissance que les femelles, mais là n’est pas la raison pour laquelle ils sont arrachés et détruits par le cultivateur professionnel : ils le sont principalement en raison du fait que si les mâles parvenaient à maturité et larguaient leur pollen sur les femelles, ces dernières perdraient beaucoup de leur puissance (de défonce), une bonne part de leur énergie se trouvant en effet mobilisée pour nourrir les graines fertilisées (au lieu de bosser à produire de la résine).

Bref, ce que l’on gagne quantitativement en conservant les plantes mâles sera perdu en qualité puisque les femelles se révèleront, une fois fertilisées, moins défonçantes.

Re-bref : vous avez donc le choix entre obtenir un maximum de feuilles (en conservant les mâles) avec une qualité défonce moyenne, et obtenir une récolte moins volumineuse (en arrachant les mâles) mais de qualité extra.

Les plantes mâles suivent un processus de floraison uniforme. La première fleur s’ouvre avant le lever du soleil (celle-ci se trouve au 2ème tiers supérieur de la plante, nichée contre la tige). La floraison se propagera alors de cette première fleur vers la périphérie, progressant à vitesse constante dans toutes les directions jusqu’à ce que les fleurs les plus proches de la périphérie et du sommet de la plante soient atteintes. Entre la 7ème et la 12ème heure, les dernières fleurs se seront ouvertes, et le processus aura atteint son terme. A la première brise, un nuage de pollen est largué et flotte, poussé par le vent, à travers champs où les femelles « attendent », leurs pistils pointant hors de leur cosse pour recueillir la poussière vitale. L’acte de fertilisation se situe à l’apogée de la vie du mâle : celui-ci ira dorénavant en déclinant.

Peu après le largage du pollen, la plante mâle commence à perdre sa couleur verte et sa texture lisse et brillante.

Le cycle de la vie du mâle sera achevé au terme de la 12ème semaine de son existence.